Vous avez peut être aperçu çà et là, en vous promenant à Paris, à Miami ou encore à Sao Paulo, ce marin iconique à la barbe blanche. C’est l’œuvre d’un artiste pas comme les autres qui, d’un look décontracté et chaleureux, nous marque par sa présence et l’apparente bonne humeur qu’il affiche. Cependant, derrière ce personnage attachant se cache un grand travailleur, animé d’une curiosité sans limite, qui propose une véritable réflexion sur l’art et la place qu’il occupe.
1/ Le dessin comme religion
Il le dit lui-même : “le dessin est la base de tout”. Raphaël Federici a tout juste 3 ans lorsque son père lui met un crayon entre les mains, seul moyen pour le calmer pendant plusieurs heures. Cette passion ne s’altère pas en grandissant puisqu’il intègre une seconde STI Arts Appliqués, voulant déjà faire de sa passion son métier. Sa curiosité et sa soif d’apprentissage l’ont conduit à travailler sur des projets en parallèle de ses études, tels que des bandes dessinées ou des études de cas.
2/ Le déclic : sa première fois.
C’est lors d’une sortie scolaire que Raphaël découvre le musée du Louvre pour la première fois. Le jeune artiste originaire d’Aix en Provence découvre alors les maîtres de la Renaissance et autres Caravage ou Géricault. C’est le choc : il faut l’aide de ses camarades de classe pour le décrocher du “Radeau de la Méduse” tant ce dernier le transporte.
3/ Street & Artist
On peut vous l’assurer, Raphaël est par dessus tout un artiste plasticien dont la démarche est née en atelier. C’est là qu’il explore, expérimente, recherche et se défoule. L’art de rue, arrivé très tard, vient lui procurer sa dose d’adrénaline et participe à rendre son œuvre toujours plus universelle.
4/ Une nouvelle identité
Jusqu’en 2016, le jeune passionné de dessin était connu sous le nom de ParisSketchCulture. Cette volonté d’utiliser un pseudo plutôt que son vrai nom s’explique par plusieurs raisons. Tout d’abord, peindre les murs sans autorisation comportait le risque de se faire prendre et il était alors nécessaire de rester anonyme. De plus, ce pseudo lui permettait d’expérimenter différents styles et techniques tout en gardant son identité secrète. En effet, pendant cette période, Raphaël se passionne pour tous les courants artistiques de l’Histoire et il lui arrive de peindre un jour un Rembrandt et le lendemain un Mickey.
Aujourd’hui, alors que sa vision, ses objectifs, et son style sont clairement définis, il s’affirme sous son vrai nom : Raphaël Federici.
5/ Néo-pop-expressionnisme, un style qui lui est propre
À la lecture des précédents points, vous êtes déjà en mesure de décrypter l’œuvre de Raphaël. Jeune touche-à-tout, son art est influencé par la BD, la culture pop, mais aussi le romantisme, le réalisme, et les artistes de la Renaissance italienne. De plus, il s’enrichit de ses voyages, retranscrit les émotions qui le traverse et met à l’honneur ses racines.
Ainsi, Raphaël propose un travail méticuleux des corps et des gestes pleins d’expressivité. La couleur apporte toute sa puissance et sa positivité à son œuvres tandis que les contours noirs posent un cadre symbolisant la nécessité d’une structure pour exister en tant qu’être libre.
6/ Des œuvres murales nichées aux quatre coins du monde.
Lors de chacun de ses voyages, l’artiste d’origine corse et camerounaise y laisse son empreinte. Pour comprendre cette success story, il faut remonter à sa sortie du lycée et sa montée à Paris où il fait la rencontre d’un groupe de Street Artists. Il apprend alors à utiliser la bombe aérosol tout d’abord pour le remplissage, puis pour le dessin avec des traits plus ou moins fins. Cette technique est un gain de temps très important tandis qu’il peint encore clandestinement. Très vite, il est remarqué par des galeries, des entreprises privées mais aussi des mairies qui s’arrachent ses fresques si inspirantes.
Passionné de voyage, le jeune artiste parisien y laisse souvent sa trace. On trouve ainsi quelques unes de ses fresques au Brésil, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud ou en encore en Europe. Aujourd’hui, les rues sont devenus des musées à ciel ouvert. Et si l’on prend le temps de les arpenter, on peut découvrir des merveilles.
Plus d’œuvres de Raphaël Federici :
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La Musique4 500,00€
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Ré-orientation600,00€
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Mes Mères4 300,00€